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Il m'a fallu du temps pour accepter mon homosexualité. J'avais alors 35 ans, j'étais marié, des enfants. Ce n'est pas une situation simple... J'ai fait des rencontres, je me suis documenté, pour comprendre ce qui m'arrivait... Echanger avec des personnes dans ma situation. Comprendre comment j'ai pu me cacher la vérité à ce point pendant toutes ces années? Alors que je connaissais mes désirs, que j'avais tous les éléments pour comprendre qui j'étais. J'ai rassemblé ici témoignages, références, réflexions, poèmes... Si ça peut être utile...
Je vous propose de commencer par lire quelques mots sur mon parcours
Si le sujet de l'acceptation de sa propre homosexualité vous intéresse, voici deux textes qui m'ont aidé:
Si vous aimez la poésie, c'est ici
Le reste du blog, je vous laisse le découvrir par vous même... Le site est présenté de façon particulière, les touts derniers articles sont là
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Bonne lecture ...
Cyrille
Pour m'écrire / témoigner:
cyrille (escargot) un-chemin-d-acceptation-de-soi.com ou formulaire de contact
"Il est préférable d'affronter une fois dans sa vie un danger que l'on craint que de vivre dans le soin éternel de l'éviter."
Marquis de Sade
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On pense qu'on a fait le tour de la douleur. Que, cette fois, c'est passé. Le temps du choix est derrière nous, on va de l'avant, sans regarder en arrière. Non. Non. Mais ça vous saisit comme une tristesse.
La vérité c'est que je ne sais pas plus qu'avant ce que je dois faire. La seule différence, c'est que maintenant que nous avons annoncé notre séparation aux enfants, l'inertie a changé de camp. Maintenant, me laisser porter par le courant (comme je sais si bien faire), c'est partir. Un courant bien salé ce soir. Je laisse ici une partie de moi, morte, je l'ai tuée.
J'ai fermé mon dernier carton.
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"Ne faisons pas les hypocrites, quand on prononce le mot désir, chacun pense au sexe et au fait de faire l'amour. Certes, ce qui tend à s'user le plus vite, c'est l'obsession répétitive d'un besoin érotique qui ne serait que génital. Mais l'état amoureux s'épuise-t-il? Je ne pense pas. On peut même y vivre en permanence. C'est un état absolument incarné, qui prend clairement sa source dans mon sexe. Il s'agit bien de désir sexuel. Mais je peux vivre ça “en soi”, sans que cela se transforme forcément en acte sexuel à chaque fois.
La plupart des gens s'imaginent que nous ne pensons qu'avec la partie supérieure de notre corps et que le bas ne saurait être le siège que de pulsions animales. Ce n'est pas vrai. Nous pensons avec tout notre corps et je me demande même si les pensées les plus intéressantes ne nous viennent pas de nos entrailles et de notre sexe. Alors qu'à partir de cette sensation qui me monte de l'entrejambe, ma vie entière peut se trouver revivifiée. Cela me fait voir les feuilles des arbres plus vertes et la tête des gens plus humaine - et plus digne de respect! Quoi de plus normal, d'ailleurs: ne sommes-nous pas nés d'un désir d'entrejambe? N'est-ce pas notre identité de départ?"
Henri GOUGAUD
Ma mère a décidé de m'offrir un bouquin pour m'aider à élever mes ados. Merci maman, mais s'il y a une personne des mains de laquelle je n'ai pas envie de recevoir ce genre de livre, c'est bien toi... Bref, ma mauvaise humeur passée, je feuillette le bouquin. Je cherche dans l'index devinez quoi, "homosexualité". Avec l'idée, si ce qui est dit est intelligent, de le renvoyer dans les dents de l'auteure de mes jours, histoire de lui dire: "Voici ce que tu aurais pu faire avec moi..." Mal m'en a pris. Sur un bouquin de 230 pages consacrées à l'adolescence, il y a à peine deux paragraphes sur l'homosexualité.
1er § intitulé en fuite de l'autre sexe, déjà, on voit que l'auteur a tout compris...
"Certains adolescents qui se confrontent à une déception trop forte lors de leur première relation amoureuse peuvent s'orienter, en réponse, vers l'homosexualité." Remarque: Bien sûr, si on est homo, c'est parce qu'on est dégoûté de l'autre sexe, ça peut pas être juste l'attirance pour "le même sexe que soi". Pour Monsieur Philippe Jeammet, c'est tellement pas normal d'aimer les personnes du même sexe que soi que l'explication la plus raisonnable, c'est d'avoir été (malencontreusement) déçu de la sexualité "normale".
Le 2ème passage où il est question du désir homosexuel chez l'adolescent insiste, comme il se doit, sur le fait que "l'homosexualité s'installe rarement à l'adolescence", que ces pulsions sont ponctuelles et que la parole de l'adulte doit aider l'ado à ne pas "se figer" dans une orientation sexuelle (déviante?). Remarque: en effet, le désir homosexuel peut être chez l'ado qui se cherche quelque chose de passager. Mais je trouve choquant que l'ado qui prend son courage à deux mains pour dire qui il est à ses parents, s'entende répondre: "ça te passera."