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Un chemin d'acceptation de soi

 

bonheur de sortir du placard

Il m'a fallu du temps pour accepter mon homosexualité. J'avais alors 35 ans, j'étais marié, des enfants. Ce n'est pas une situation simple... J'ai fait des rencontres, je me suis documenté, pour comprendre ce qui m'arrivait... Echanger avec des personnes dans ma situation. Comprendre comment j'ai pu me cacher la vérité à ce point pendant toutes ces années? Alors que je connaissais mes désirs, que j'avais tous les éléments pour comprendre qui j'étais. J'ai rassemblé ici témoignages, références, réflexions, poèmes... Si ça peut être utile..

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Bonne lecture ...

Cyrille

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"Il est préférable d'affronter une fois dans sa vie un danger que l'on craint que de vivre dans le soin éternel de l'éviter."
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Salut,
Je vis la même chose mais du point de vue de ton compagnon. Je comprends que ce soit douloureux pour toi.
En fait, je crois que le but n'est pas de souffrir dans une relation mais au contraire que cette relation te permette de vivre vraiment et de t'y sentir bien, de t'y sentir reconnu et en sécurité.
A mon sens, vous avez besoin de discuter tous les 2, tous les 3 et aussi d'exprimer vos besoins respectifs, vos limites... en espérant que vous trouviez un chemin qui vous convienne, à vous deux, à vous 3 (puisque vous êtes 3 dans cette barque).
Prends soin de toi. Tu dois avant tout penser à toi et à ta santé dans cette relation.
 
Bonjour
Beaucoup de commentaires ici me rappellent ce qu’est ma vie.
40 années de double vie, 3 beaux enfants et 3 petits-enfants, j’ai 63 ans.
J’ai sacrifié mes désirs , j’ai joué mon rôle de mal hetero avec au fond de moi la honte d’être « pas normal «.
Mais finalement je m’aperçois que je ne suis pas seul.
Mais maintenant je pense que pour moi c’est peine perdue d’espérer rencontrer enfin ces bras virils dans lesquelles je pourrais me blottir.
Rencontrer enfin quelqu’un et savoir que lui aussi pense à moi.!
Bon courage à vous tous.
Alain
 
Plus de 10 ans ont passé sur mon témoignage et me revoilà, heureux, épanoui, comblé.
Le chemin est long, il est sinueux, difficile, inévitable...
Surtout, il en vaut la peine !
Après de longues périodes, hantées par le doute et la culpabilité, j'ai franchi le pas. J'ai "avoué", plutôt partagé avec celle qui était mon épouse, ce que je vivais.
Elle s'est montrée attentive, respectueuse, intelligente.
Nous no
us sommes quittés quelques mois après. Elle est devenue après un temps nécessaire de "digestion", ma meilleure amie.
La maman de nos enfants et la seule femme de ma vie, est pour moi précieuse.
Depuis lors, je partage mes jours avec mon époux, charmant et aimant, coquin et câlin. Nous nous sommes rencontrés et ne nous sommes plus jamais quittés, voici déjà plusieurs années.
Notre vie d'avant nous a construit, elle nous a permis d'être ce que nous sommes aujourd'hui. Je partage avec lui ce que seuls les hommes comme vous, lui et moi peuvent comprendre.
Je vous souhaite de vous réaliser, d'être enfin vous.
Croyez-y, la plénitude est au bout du chemin !
Carpe Diem...
 

Réflexions sur l'homophobie, la fierté gay, la question du genre...

Parce que quelque soit l'âge qu'on a ... C'est pas grave !

Un titre cru et sensible, tellement vrai. Ca me parle, et toi ?

Ce n'est pas grave si avant tu disais qu'c'était sordide Qu'c'était que dans les télé-réalités qu'c'était possible Ce n'est pas grave si, maintenant c'est devenu ton réel Qui te revient à la gueule, alors qu't'approches la quarantaine
Ce n'est pas grave si t'as glissé sur le porno d'à côté Ce n'est pas grave si tu te dis qu'c'était sans faire exprès Ce n'est pas grave si une bite apparaît sur tous les onglets Ce n'est vraiment pas grave et même si tu commences a bander
 
Serre les dents putain, montre que t'es pas un pantin Tu peux faire c'que tu veux, vas-y explose et fous l'feu Serre les poings gamin, sans te cacher pour un rien Tu peux faire simple au lieu de te figer sur ce bleu, s'tu veux
 
Ce n'est pas grave si tu aimes mater ton voisin Plus que des mains dans le dos, une main dans l'sac et mine de rien Ce n'est pas grave si tu l'appelles mon p'tit lapin Et tu effleures son p'tit machin qui corrèle bien avec le tien
Ce n'est pas grave si tu sens des envies passagères Qui te restent dans la tête plus fort que c'que t'as serré hier Ce n'est pas grave si, tu stresses quant à la manière Dont tu vas dire a ta mif tu t'intéresses à des derrières
Ce n'est pas grave si tu penses à sauter ton meilleur ami Ce n'est pas grave si tu t'avoues qu'Sabrina n'est plus jolie Ce n'est pas grave si tu regrettes les deux doigts que tu t'es mis Ce n'est vraiment pas très grave si tu restes focus sur Jimmy, hi-hi-hi
 
Eddy de Pretto - Grave

Utiliser cette expression: "Je ne suis pas homophobe, d'ailleurs, j'ai un de mes proches, un très bon ami homo." est caractéristique des personnes qui ont un problème avec l'homosexualité.
1- C'est parce qu'ils éprouvent du ressentiment vis-a-vis des gays qu'ils ont besoin (vis-a-vis d'eux-même déjà) de se rassurer. Aujourd'hui, nombreux sont parmi nos concitoyens ceux qui ont intériorisé à la fois la dévalorisation des homos ET le fait qu'il fallait être tolérant.
2- Cet "ami homo" (qui peut être un ami très proche, un frère, un parent...) est pour eux essentiellement "homo", ils le regardent à travers ce prisme-là, sans plus voir grand chose d'autre de la personne que cet aspect "orientation sexuelle", et ça, c'est vraiment un signe d'homophobie.

Alors que je fais mon coming-out à un gars que je connais depuis peu, celui-ci me sort:
"_ Je me posais justement la question comme tu es un peu effeminé."

Sur le coup j'ai pas réagi, même si ça m'a pas fait plaisir. Je sais que je suis pas une armoire à glace, que j'ai pas la voix très grave, mais ça fait pas plaisir quand même... Et, surtout, ça se fait pas de dire ça à quelqu'un! Sauf s'il est homo, visiblement... Rolling Eyes

Je me demande... Si j'avais été juif et un peu radin, aurait-il sorti:
"_ Je me posais justement la question, comme tu es un peu près de tes sous."

Je pense pas. Pourtant, c'est pas un gars qui est homophobe, je crois pas. Mais pour lui, ce sobriquet souvent attribué aux homos ("efféminé, folle...") va tellement de soi qu'il serait même surpris je pense de savoir que sa réflexion a été désagréable à entendre pour moi.

 

homophobie ordinaire

intériorisée même par les moins homophobes de nos contemporains.

La difficulté avec cet adjectif de "normal" vient du fait qu'il a deux significations distinctes. Maître Capello ouvre son dictionnaire: 

http://img8.xooimage.com/files/7/9/6/gigasmiley.com.bigemo.1.05-c60b4.gifNormal:

  1- Qui est conforme à une moyenne considérée comme une norme.
  2-  Qui ne présente aucun trouble pathologique.


De fait, ces deux significations se mêlent dans le langage courant. Ainsi, quand on va dire d'un comportement qu'il est anormal au sens "différent de celui qui est le plus courant", se mêle un peu du 2ème sens "c'est pathologique". Le langage devient un allié des prescripteurs d'une morale infernale où "on n'a pas le droit d'être différent".

Concernant l'homosexualité, on voit clairement qu'elle est anormale selon la définition 1, et normale selon la définition 2. Ceux qui disent "l'homosexualité est anormale" veulent souvent dire qu'elle est anormale au sens "pas majoritaire", et cela sous-entend plus ou moins également, par le jeu du vocabulaire, que c'est un peu pathologique aussi ...