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Il m'a fallu du temps pour accepter mon homosexualité. J'avais alors 35 ans, j'étais marié, des enfants. Ce n'est pas une situation simple... J'ai fait des rencontres, je me suis documenté, pour comprendre ce qui m'arrivait... Echanger avec des personnes dans ma situation. Comprendre comment j'ai pu me cacher la vérité à ce point pendant toutes ces années? Alors que je connaissais mes désirs, que j'avais tous les éléments pour comprendre qui j'étais. J'ai rassemblé ici témoignages, références, réflexions, poèmes... Si ça peut être utile..
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Bonne lecture ...
Cyrille
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cyrille (escargot) un-chemin-d-acceptation-de-soi.com ou formulaire de contact
"Il est préférable d'affronter une fois dans sa vie un danger que l'on craint que de vivre dans le soin éternel de l'éviter."
Marquis de Sade
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“La bisexualité existe parce que nous, bisexuel(le)s, dans notre diversité, déclarons l'être. C'est un sentiment d'être au monde avant d'être un style de vie.” Ainsi commence le Manifeste bisexuel publié par l’association Bi’cause. J’adore cette phrase. Elle pose que la réalité de la bisexualité n’est pas discutable mais surtout, elle affirme que l’orientation sexuelle est avant tout un “sentiment d'être au monde”. J’apprécie cette idée.
Par contre, on ne peut que constater le grand écart entre une “réalité factuelle de le bisexualité” (nombreux sont les hétéros à avoir des désirs/des expériences homo, nombreux sont les homos à avoir vécu une relation hétérosexuelle avant d’assumer leurs désirs homos) et le relativement faible nombre de personnes qui se reconnaissent comme bisexuelles, qui ont cette perception d’elles-même comme une personne “attirée potentiellement par des personnes des deux sexes”.
Suite de l'article ici: Un homme marié qui fréquente les parcs gay la nuit, il est hétéro, bi ou homo? (II)
Article lié |
Homme marié, comment j'ai géré mes désirs homosexuels (différemment au cours du temps) |
du même auteur | film |
La confusion des genres (Ilan Duran Cohen) |
"On tombe amoureux d'une personne,
pas d'un sexe."
Cette phrase a l’évidence des vérités incontestables. Je la trouve pourtant caricaturale. Bien sûr qu’on ne tombe pas amoureux d’un sexe. Mais on tombe amoureux d’une personne sexuée, et le fait qu’elle soit de tel sexe et pas de tel autre n’est pas anodin dans le fait qu’on soit tombé sous le charme. En tous les cas pour moi.
Le genre est une des qualités essentielles d’une personne, une de ses caractéristiques principales. Nous sommes des êtres sexués. Le fait d’être un homme ou une femme influence nos goûts et nos dégoûts, nos façons de penser, d’agir, de ressentir, de nous mouvoir, de communiquer, de nous habiller... Si on aime une personne, c’est aussi parce qu’on aime le masculin en lui ou le féminin en elle.
Et puis, ce n’est pas la même chose de tomber amoureux d’une personne de l’autre sexe ou d’une personne du même sexe que soi. Etre amoureux d’une personne de l’autre sexe, c’est ressentir en soi toute la valorisation liée à l’hétérosexualité: "Tu seras un homme mon fils!". Et être valorisé par les autres. Etre amoureux d’une personne du même sexe que soi nécessite de pouvoir se dire "je suis homosexuel". Il faut affronter tout ce qu’on a pu intérioriser de négatif par rapport à ça depuis l’école primaire. Pas si facile! Il faut faire face à la réprobation sociale (ou rester caché). Elle est encore là, même si les mentalités ont bien évolué. Etre homosexuel a des conséquences sociales bien concrètes.
Par exemple, moi, à 20 ans, j’avais le coeur qui battait pour un beau brun de la classe, alors que je n’acceptais absolument pas mon homosexualité. J’ai bien vite mis ces sentiments sous le boisseau. Je ne pouvais pas vivre en me disant que j’étais homo. J’ai compris 10 ans plus tard. Ce qui est génial, c’est que notre coeur est quelquefois “en avance sur nous”, et nous surprend.
Quand on refuse son homosexualité on peut aussi ne plus tomber amoureux, on se l'interdit en quelque sorte.
Mais alors suis-je normale, suis-je incapable d’aimer ?" me disais-je. "Resterais-je indéfiniment seule ?"
Mais parfois le coeur reprend ses droits...