Aussi contestable que soit cette théorie, qui n'en ai qu'a ses balbutiements, il n'est nulle question de génétique. Max Bird lui même le précise (en disant notamment que, si c'était le cas, il n'y aurait plus d'homos, étant donné la sélection naturelle). Bien sûr, c'est une théorie absolument incomplète, mais qui peut être une porte intéressante vers un nouveau champs d'études, et une réponse plus complète à la grande question de l'homosexualité.<br /> <br /> Dire que rechercher la réponse à cette question n'est pas très gay-friendly relève d'une forme d'obscurantisme moral. Il n'est pas homophobe de vouloir comprendre l'homosexualité, bien au contraire. Le mystère autour de cette question peut être, pour nous, homos, une forme de carapace protectrice. Nous avons toujours l'impression que ce genre d'études ne vise qu'a découvrir la bonne méthode pour éradiquer notre orientation sexuelle à grands coups d'expériences obscures sur les embryons. D'autre part, expliquer le mystère de notre existence serait nous enlever une partie de notre identité, nous réduire à un simple phénomène scientifique. Mais ce n'est pas pour ça qu'il faut restreindre notre champs de connaissances. Nous n'avons jamais avancé en posant des sceaux sur notre progrès scientifique. Et je serai le premier à être heureux qu'une réponse soit enfin,un jour, apportée à cette question.