MON CHEMINEMENT | TEMOIGNAGES | BONUS | ||||||
ETAPES DE MON PARCOURS | TEXTES QUI M'ONT AIDE |
MARIES MAIS GAYS (choisir?) |
PERES DIVORCES GAYS (être enfin soi!) |
FORUM EX-HETEROS |
Il m'a fallu du temps pour accepter mon homosexualité. J'avais alors 35 ans, j'étais marié, des enfants. Ce n'est pas une situation simple... J'ai fait des rencontres, je me suis documenté, pour comprendre ce qui m'arrivait... Echanger avec des personnes dans ma situation. Comprendre comment j'ai pu me cacher la vérité à ce point pendant toutes ces années? Alors que je connaissais mes désirs, que j'avais tous les éléments pour comprendre qui j'étais. J'ai rassemblé ici témoignages, références, réflexions, poèmes... Si ça peut être utile..
Si vous souhaitez pouvoir accéder à ce site même en cas de changements dans l'hébergement, merci d'enregistrer cette adresse: poemesgays.over-blog.org
Bonne lecture ...
Cyrille
Pour m'écrire / témoigner:
cyrille (escargot) un-chemin-d-acceptation-de-soi.com ou formulaire de contact
"Il est préférable d'affronter une fois dans sa vie un danger que l'on craint que de vivre dans le soin éternel de l'éviter."
Marquis de Sade
_____________________
_____________________
_____________________
_____________________
_____________________
Faire son coming-out à 20 ans, c'est considéré aujourd'hui par certains comme déjà tardif. Lu sur Yagg à propos d'un jeune homme qui fait son coming-out à 19 ans: "Mouais, j’ai du mal à comprendre comment autant de gens peuvent se “découvrir gay” si tard. Quand même à l’adolescence, ça travaille, ce genre de choses." Forcément, moi qui ai fait mon coming out à 35 ans (auprès de ma famille et mes amis proches!), ça me fait réagir!
Au-delà de cette “norme d’âge”, je ressens aujourd’hui une pression sociale que je résume ainsi: “la société n’est plus homophobe alors il faut s’assumer !” Comme si on me déniait le droit d’avoir peur de me dévoiler. Comme si cette appréhension était devenue illégitime, presque coupable... Ressentez-vous également cette pression et comment la vivez-vous?
Moi elle me heurte profondément et en rajoute à mon mal-être. Comme si, en plus d'avoir honte d'être homo (ce que je ressentirai toute ma vie, même si ma raison sait bien que je ne suis pas "moins bien" que les hétéros), je devais en plus "avoir honte d'avoir honte".