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Un chemin d'acceptation de soi

 

bonheur de sortir du placard

Il m'a fallu du temps pour accepter mon homosexualité. J'avais alors 35 ans, j'étais marié, des enfants. Ce n'est pas une situation simple... J'ai fait des rencontres, je me suis documenté, pour comprendre ce qui m'arrivait... Echanger avec des personnes dans ma situation. Comprendre comment j'ai pu me cacher la vérité à ce point pendant toutes ces années? Alors que je connaissais mes désirs, que j'avais tous les éléments pour comprendre qui j'étais. J'ai rassemblé ici témoignages, références, réflexions, poèmes... Si ça peut être utile..

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Cyrille

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Salut,
Je vis la même chose mais du point de vue de ton compagnon. Je comprends que ce soit douloureux pour toi.
En fait, je crois que le but n'est pas de souffrir dans une relation mais au contraire que cette relation te permette de vivre vraiment et de t'y sentir bien, de t'y sentir reconnu et en sécurité.
A mon sens, vous avez besoin de discuter tous les 2, tous les 3 et aussi d'exprimer vos besoins respectifs, vos limites... en espérant que vous trouviez un chemin qui vous convienne, à vous deux, à vous 3 (puisque vous êtes 3 dans cette barque).
Prends soin de toi. Tu dois avant tout penser à toi et à ta santé dans cette relation.
 
Bonjour
Beaucoup de commentaires ici me rappellent ce qu’est ma vie.
40 années de double vie, 3 beaux enfants et 3 petits-enfants, j’ai 63 ans.
J’ai sacrifié mes désirs , j’ai joué mon rôle de mal hetero avec au fond de moi la honte d’être « pas normal «.
Mais finalement je m’aperçois que je ne suis pas seul.
Mais maintenant je pense que pour moi c’est peine perdue d’espérer rencontrer enfin ces bras virils dans lesquelles je pourrais me blottir.
Rencontrer enfin quelqu’un et savoir que lui aussi pense à moi.!
Bon courage à vous tous.
Alain
 
Plus de 10 ans ont passé sur mon témoignage et me revoilà, heureux, épanoui, comblé.
Le chemin est long, il est sinueux, difficile, inévitable...
Surtout, il en vaut la peine !
Après de longues périodes, hantées par le doute et la culpabilité, j'ai franchi le pas. J'ai "avoué", plutôt partagé avec celle qui était mon épouse, ce que je vivais.
Elle s'est montrée attentive, respectueuse, intelligente.
Nous no
us sommes quittés quelques mois après. Elle est devenue après un temps nécessaire de "digestion", ma meilleure amie.
La maman de nos enfants et la seule femme de ma vie, est pour moi précieuse.
Depuis lors, je partage mes jours avec mon époux, charmant et aimant, coquin et câlin. Nous nous sommes rencontrés et ne nous sommes plus jamais quittés, voici déjà plusieurs années.
Notre vie d'avant nous a construit, elle nous a permis d'être ce que nous sommes aujourd'hui. Je partage avec lui ce que seuls les hommes comme vous, lui et moi peuvent comprendre.
Je vous souhaite de vous réaliser, d'être enfin vous.
Croyez-y, la plénitude est au bout du chemin !
Carpe Diem...
 
Un homme regarde avec envie un couple gay se tenir la main

 

Je ne sais pas par où commencer. Je suis un homme marié depuis 33 ans, j'ai bientôt 54 ans et deux grands enfants. Je ne suis pas tombé par hasard sur ce site où pour une fois je me sens bien. J'ai lu et relu chaque témoignage, poème et mes émotions sont fortes à chaque lecture mélangeant joie et tristesse. Je suis comme vous messieurs, pommé. J'ai été muté à Paris il y a un 5 ans et je partage ma vie professionnelle et ma vie privé à deux endroits. Ce fut une échappatoire, une bénédiction. Je pouvais vivre enfin. Depuis des années, j'ai toujours été attiré par la beauté masculine et les rêves que je faisais dans mon enfance me ramenaient toujours là sans avoir exactement ce que cela signifiait. J'ai rencontré mon épouse, puis nous avons eu des enfants mais mon attirance pour les hommes était toujours présente. Je me voilais la face et je me contentais de revues, de photos et de plaisirs solitaires sans y mettre un mot.

 

Arrivé sur Paris, enfin libre partiellement, j'ai tenté ma première aventure par un massage gay naturiste, Valentin, un beau garçon plein de charme, tendre et j'ai commencé à aimer les caresses d'un garçon. Pas d'acte sexuel et de doute façon je n'y pensais pas. Les années sont passées, Valentin et moi sommes devenu plus proche. Je l'ai aimé de plus en plus fort à en perdre tout équilibre, mais la réalité de la vie me rattrapait, ma famille. Dans mes relations naturistes, j'ai croisé le chemin d'Hubert, un jeune garçon merveilleux, gay et il m'a aidé à accepter pas à pas cette vérité que je refusais, à me construire. Il m'a conseillé une psychologue pour m'aider. Plusieurs séances, un vrai tsunami m'envahissait, je suis passé d'hétéro à bi et de bi à homo. Le parcourt fut dur et il n'est pas terminé. Aujourd’hui je me suis accepté, je n'ai plus honte de moi et je comprends maintenant mes rêves.

 

2014 enfin, je suis tombé amoureux d’Éric que j’ai connu à la natation. Un garçon merveilleux, cultivé, beau. Nous avons partagé des sorties, des échanges de mail comme des ados branchés mais rien. Je lui avouais que je l’aimais et lui m’avouait qu’il était hétéro. Après cette histoire inachevée, j’ai souhaité faire une pause. Je ne vois plus Eric, Valentin malheureusement, je ne vais plus à la piscine naturiste, comme si je voulais mettre fin à un mal. A nouveau je me voilais la face et j’ai recommencé. J’ai trouvé un nouveau masseur naturiste, avec un petit accent. Il est doux, prévenant, discret et son massage est merveilleux. Premier contact et de nouveaux émois. Je n’ai pas résisté à le revoir une nouvelle fois. Sauf petit bémol, Emmanuel m’a donné ce qui me manquais le plus, de la tendresse que je n’ai plus depuis des années, il m’a enveloppé, rassuré, parcouru mon visage et m’a embrassé. Je tremblais, tout vacillait, ressentais à nouveau du plaisir et je pleurais, conscient de la réalité.

 

Aujourd’hui, si je vous raconte mon récit, peut-être banal, c’est tout simplement que je suis paumé. J’aime les hommes, je suis marié et je me suis juré de ne pas faire de mal à mes enfants. Je pleure, enfermé à Paris et mon épouse ne peut pas comprendre mon mal être. Que faire ? Emmanuel vit en couple, donc pas d’ambiguïté, mais je vais le revoir à travers le massage et un futur repas, mais mon avenir je ne le connais pas. Je vais continuer à mentir et faire semblant. Je n’ai pas le courage et la force de tout avouer. Merci.

commentaires

F
Franchement tout cela est à vomir. Hormis votre petite personne tout le reste vous vous en foutez royalement . . les dommages collatéraux .... ce n'est rien à côté de votre mal être car il n'y a que cela qui compte. Pour me marier à l'église je ne lui ai pas mis un pistolet sur la tempe ni pour faire 3 gosses. Et quand il m'a filé la syphilis .... ha oui il m'aimait mais comme c'est un lâche il avait besoin d'un soutien car il n'assumait pas. Et quand il m'a demandé d'avorter car .monsieur ne voulait plus d'enfant comme une conne j'ai accepté....Putain qu'est ce que je n'aurais pas fait pour lui .... Je me suis investie dans sa famille durant 20 longues années partageant leur joie leur peine .j'ai toujours été honnête j'ai tjs été présente pour lui... Et monsieur s'assume aujourd'hui et je dois disparaître d'une partie de sa vie et puis il veut reprendre sa maison ..... tout s'effontre pour moi mais je dois rester debout pour mes enfants il n'y a plus que ça qui me retiens .... en moins d'un an il a présenté son copain à ses parents sa famille,, c'est génial ça y est il a sa nouvelle famille il va avec son copain dans les boîtes gay découvrir de nouvelles expériences. Tout va bien dans le meilleur des mondes. Y'a des fois je me dis que je devrais être dans le cimetière il serait ravi ....ce commentaire sera effacé d'ici combien de temps car il est préférable de cacher la souffrance de ces femmes qui n'ont rien demandé. Si j'avais su qu'il était homo je ne me serais jamais mariée avec ce connard ah oui c'est vrai il a été malheureux enfermé dans ce carcan d'homme marié mais entouré d'amour .... c'est de la torture digne du moyen âge, cette souffrance n'intéresse personne et ce n'est pas celle que vous voulez entendre....
Répondre
F
Ce n'est pas d'obtenir un mariage qui est le plus important .. c'est s'engager pour l'autre... pour moi c'était l'engagement d'une vie . La tromperie est de faire croire à l'autre qu'il existe qq chose. J'ai l'horrible sensation d'avoir rempli son aspiration d'avoir des enfants et d'être laisser au bord de la route une fois avoir obtenu ce qu'il voulait. Désolée s'engager pour la vie c'est possible ça existe que ce soit pour un homme ou une femme. Ne venez pas me raconter d'histoire ; chacun a son point de vue mais on ne ment pas aux personnes pour qui on compte. Assumez ou au moins respectez la personne avec qui vous avez vécu c'est la moindre des choses.... et s'il y a tromperie sur l'engagement et bien on s'engage pas c'est tout. De votre point de vue j'imagine que les couples qui restent 50 ou 60 ans ensemble ça doit être des aberrations..... donc il est certain c'est pas la peine de se marier, la fidélité ça sert absolument à rien puisque vous pouvez partir pour n'importe qui c'est pas grave on vit dans une société complètement hypocrite du point de vue du droit. Le mariage pour tous j'étais pas forcément contre mais avec mon expérience je découvre les véritables conséquences de ce changement au niveau juridique. On vit dans une société qui n'a plus de repères ou qui fait semblant d'en avoir .... le mariage ce n'est plus que du folklore.....
U
J'entends votre colère. Vous dites que vous n'avez rien demandé. Si. Vous demandiez que l'on vous aime pour la vie. Et, effectivement, c'est le sens du mariage. Ce mariage que vous avez obtenu et vous demandez que votre mari respecte cet engagement-là. C'est là où il y a tromperie je trouve. Peut-on réellement demander à un gars (ou une fille) de 25 ans de s'engager pour la vie à aimer une personne? Ce n'est pas raisonnable je pense et cela ne devrait pas être possible.
J
Bonsoir cedric<br /> <br /> Je suis de retour sur Paris . Tu peux me joindre des demain. En attendant<br /> Bises<br /> Jiji
Répondre
J
Bonjour cedric <br /> Je viens juste connaissance de ton petit mot. Je suis de retour sur paris pas avant le 4 juillet.<br /> Je vis etje travaille en parti a paris puis en province .<br /> Tu vis ou exactememt. Tu peux aussi me laisser un message sur mon 06 que tu as. <br /> J ai avance et je sais qui je suis. Jai mis un mot et je ne rougis pas. Jaime les femmes et les hommes. Non pas par l acte sexuel mais parce que je me sens bien. Jai eu un copain qui est aujourd'hui mon meilleur ami. Je ne pouvais pas lui offrir une vie ensemble. Jai fait un choix . jai une epouse et deux enfants qui sont tout pour moi. Alors je ne veux pas les perdre.<br /> Tu en connais un peu plus.Mais je vis cest le principal.<br /> N hesite pas a envoye un sms qd tu ne vas pas.<br /> Il faut aussi s'aider.
Répondre
J
Mon cher cedric.<br /> Il y a encore une personne comme moi qui prends du temps pour te lire. Je vis la meme chose que toi et avec ce meme questionnement . si tu le souhaites on peut en parler tranquillement et avec apaisememt . je te laisse mon numero. 0619985904. Tout ecrire ds un message cela prend trop de temps et parfois on peut etre maladroit. Si tu le souhaites on peut en parler.<br /> Bises<br /> Jy
Répondre
C
Merci de ton écoute et de ta réactivité.<br /> As tu pu avancer dans ta démarche au cours de ces derniers mois? Ou reste t on "bloqué" avec les mêmes doutes? <br /> Y a t il un moment plus adéquat, ou te contacter sans te déranger?<br /> Merci d'avance
C
Désolé de paraître égoïste, mais il est un peu rassurant de pouvoir lire les errements et émois, d’autres personnes indécises…, de voir que l’on est pas seul et complètement idiot.<br /> Les mêmes réflexions en boucle, l’impression de ne pouvoir s’en sortir par le haut, que par le suicide, pour permettre à son entourage de pouvoir faire son deuil sans choquer, décevoir, exploser leur vie, tout en mettant fin à mon mal être personnel.<br /> <br /> J’ai bientôt 48 ans, 2 enfants, marié depuis 21 ans, et j’ai toujours voulu croire que les aspects sexuels n ‘étaient pas importants. Qu’il fallait savoir distinguer l’Amour, la complicité avec mon épouse, la communion de vues et d’objectifs, l’envie de fonder une famille avec une vie sexuelle, peu importante et secondaire…<br /> <br /> Au bout de quelques années, tout de même, quand les pulsions sexuelles devenaient trop fortes, que les fantasmes et plaisirs solitaires ne suffisaient plus, je m’autorisais une rencontre furtive avec un garçon, et revenais vite dans ma vie bien rangée, et m’empressais d’oublier et enfouir tout ce qui s’était passé…, jusqu’à la prochaine pulsion. Des rencontres qui ne faisaient que renforcer le coté sordide, avilissant, « bas » des relations sexuelles, tel que je voulais le percevoir…, pour mieux penser qu’elles n’avaient pas d’importance.<br /> Au fur et à mesure, (et notamment à l’occasion d’une thérapie), j’ai appris à mieux accepter, regarder ma part d’ombre, sans pour autant pleinement l’assumer et encore moins pouvoir la partager avec mon entourage…<br /> <br /> J’étais marié, heureux de ma famille, mais je manquais / manque d’enthousiasme, le train-train, l’habitude de ma vie familiale…. doublé de difficultés professionnelles.<br /> <br /> Pour trouver un peu plus de piquant, j’ai découvert ces Applications mobiles de rencontre, qui permettent d’assouvir rapidement et quasi instantanément ses pulsions où qu’on soit et de manière un peu plus sécurisée que les lieux publics…. <br /> J’ai pris goût à ces plaisirs, j’ai consommé ces rencontres furtives, mais j’ai aussi fini par rencontrer des gens intéressants, qui cherchaient autre chose que 15mn de plaisir rapide.<br /> <br /> A cette occasion, je suis tombé sur un garçon différent, très vite nos discussions ont dépassé les aspects horizontaux, (nous n’avons même jamais fait l’amour) et je suis tombé petit à petit amoureux, au départ je croyais par jeu, pour me dire que j’étais vivant, qu’à 47ans j’étais capable de vivre des choses fortes, puis amoureux tout court, malheureux si je ne pouvais passer du temps avec lui, parce que j’avais une vie réglée une famille, et que je ne pouvais m’absenter sans raison… <br /> Il est gay, sortait d’une longue histoire avec un garçon, n’avait pas envie de se presser, appréciait notre complicité intellectuelle, et semblait également apprécier le fait de pouvoir avoir beaucoup de temps libre/ indépendant.<br /> Plus mon amour pour lui grandissait, plus je me disais que cela n’avait pas de sens, que je n’étais pas libre, et que nous allions dans le mur, mais entre temps notre complicité intellectuelle se renforçait.<br /> <br /> Pendant 6 mois, j’ai réussi à « voler » un peu de temps à ma famille, à camoufler quelques entrevues à l’heure de l’apéritif avant de rentrer diner…, mais ceci devient de plus en plus difficile. <br /> <br /> Les vacances approchent, et le fait de ne pas pouvoir passer un week end ou quelques jours ensemble nous pèsent de plus en plus…<br /> <br /> Derrière ses cotés détachés, sa recherche d’indépendance et son refus initial de vouloir confesser ses sentiments pour mieux se protéger, son attachement pour moi et notre amour se sont renforcés.<br /> <br /> Le temps a passé, et il devient difficile de ne pas pouvoir vivre normalement, de toujours devoir se voir rapidement, de manière dissimulée… <br /> Il est libre, donc a beau jeu de me demander de me positionner… , d’accepter de regarder les choses en face et de savoir ce que je veux… et là je deviens fou, partagé entre mon amour pour lui et l’affection de ma femme et ma famille que je sais ne pouvoir accepter la situation.<br /> <br /> Je lis le témoignage de Paul, disant que depuis qu’elle sait, sa femme s’imagine que son mari fait des choses incroyables, dès qu’elle a le dos tourné. C’est exactement ma crainte.<br /> Etre sincère, expliquer qui je suis, ce que je vis, me libérer de ce secret, être vrai, expliquer qu’on peut avoir 2 amours, et « peut-être » concilier les 2…., pouvoir dégager un peu de temps pour être également avec lui, voir si notre amour est capable de resister à l’épreuve du quotidien….<br /> ou continuer à vivre dans le mensonge ou la dissimulation à la maison, et ne pouvoir rien offrir à celui que j’aime, à qui je ne peux demander de m’attendre béatement et indéfiniment, et surtout prendre le risque de le perdre, et de passer à coté de quelque chose de très fort, que je regretterai éternellement.<br /> <br /> Dès que je suis sans lui, et après avoir passé les moments de manque de lui, je retourne et ressasse éternellement les mêmes pensées dans ma tête : je ne suis pas libre, j’ai une famille, savoir que leur mari/père est gay sèmerait la désolation, sans aucun retour possible. <br /> NB: J’ai toujours voulu penser que les gens qui divorçaient, manquaient de rigueur et droiture pour leur simple petits plaisirs, en oubliant leur entourage et en faisant payer leurs désirs personnels à leurs enfants…<br /> <br /> Je me dis à chaque fois que je dois être fort, savoir privilégier ma famille, au détriment de moi…. mais je n’arrive pas ou n’arrive pas à croire que je vais pouvoir tenir cette posture pour les 20 prochaines années… Mes enfants (19 et 15ans) vont partir et je vais me retrouver avec ma femme que j’aime et à qui je vais continuer à imposer mes petites trahisons et pulsions sans lendemain? <br /> Pour la 1ere fois, j’ai peut être l’occasion d’aligner mon coeur et mes désirs sexuels, la volonté d’être bien avec quelqu’un que j’aime…<br /> Je connais mon coté masochiste et stoïcien, je me crois capable de « libérer » l’homme que j’aime et le convaincre de passer à autre chose, et de mon coté rester toute ma vie profondément malheureux et me dire que je suis passer à coté de l’homme de ma vie, et de ma vie tout court….<br /> Je suis un éternel indécis…<br /> <br /> Et ce sont dans ces moment là, où le vertige du choix est impossible, que la tentation de la suppression est la plus importante….<br /> <br /> Je ne sais si ce blog est encore lu, mais en tous les cas, cela m’a fait du bien de pouvoir coucher mes émotions, mon désarroi, et si d’autres peuvent témoigner de leur expérience, <br /> J’imagine que beaucoup diront qu’il faut savoir suivre son coeur, mais je suis surement trop torturé, et mental pour accepter de me laisser guider par les seules choses du coeur…, d’où ma déprime…<br /> Ou la crainte même si je devais franchir le pas et rejoindre l’homme que j’aime, d'être dévasté par les dégats irrémédiables que je risque d’entrainer autour de moi, sans retour possible.
Répondre
V
A Cédric,<br /> Ton témoignage remonte a 4 ans maintenant, presque jour pour jour. En le lisant, je ne peux m’empêcher de te répondre a partir de ma propre experience. Je suis gay et marie depuis 25 ans. Ma femme se doute un peu de cette affaire mais montre une extreme patience. Dans tous les cas , j’assume mon problème et vit avec sans rien dire. Pour vivre heureux, vivons cache. Par ailleurs, il faut protéger nos enfants, meme s’ils sont grands et cases. Effectivement, une annonce, un divorces des dégâts tres importants sont à prévoir. De mon cote, je ne dis rien parce que j’ai choisi de continuer a vivre avec ma femme meme si l’engouement sexuel n’est pas au rendez vous. Elle m’aime, me le répète et ne veut pas me perdre. Elle montre en cela une forme d’abnégation qui est tres respectable voire peu commune. Parfois, je me demande si mon cote “équivoque” ne l’excite pas un peu...parce que vraiment, avec les années, ma nature gay est de plus en plus difficile à maîtriser. Mes derniers messages postes sur ce site en témoignent. Ne te pose pas trop de questions, ca ne sert plus a rien sinon a te morfondre dans un doute et une culpabilité permanents. Profite des occasions lorsqu’elles se présentent, d’autant plus si elles sont rares. Mate, drague, tente ta chance. Si tu veux vraiment vivre avec ce garçon, vas y et change de vie. Si tu n’es pas sur, tu peux suivre mon conseil. Dans tous les cas, tu ne te referas pas. Nous mourrons gay. Il est clair qu’a la vue d’un bel homme, j’aurai toujours des tressaillements, des erections et des emballements cardiaques. Ces relations se vivent intensément, meme lorsqu’elles sont courtes. Amour? Pour moi, le problème est réglé, je préfère plutôt rencontrer un gars avec qui échanger, donner du plaisir, se revoir bien sur et continuer a assouvir un besoin sexuel tres fort, mais aussi de bon moments de tendresse. C’est ce qui fait le charme de ce genre de relation: beaucoup de tendresse et un peu de brutalité ( car on est quand meme des garçons). Et si en plus le gars est intelligent et cultive, quel pied !<br /> Bonne chance a toi. Bises<br /> PS: ne faites pas attention aux fautes d’orthographe, j’écris avec un clavier anglo-saxon, la galère...
J
<br /> Bonjour Paul<br /> 6 h 00 du matin déjà parti pour Paris vers mon bonheur. Avant d oublier je te donne mon émail JIJI8675@GMAIL.COM pour nous puissions<br /> échanger en toute liberté sans apporter de jugement et dans un esprit de soutien et d'écoute.<br /> Paul je comprend ton désarroi et cette nouvelle vie est difficile à gérer. Mais tu as le droit de vivre.<br /> Ta relation avec ton épouse est compliqué comme je peux le vivre actuellement. Moi aussi j'ai aussi culpalise. Je n'ai pas fait tout ce chemin pour renoncer.<br /> Il a fallu, seul, vivre cette vérité que j étais homo, souffrir sans pouvoir m' exprimer, voir le regard sonjeur de mon épouse qui ne comprenait pas lorsque je pleurais, partager ton coming out<br /> avec mes amis sur Paris, regarder mes enfants de 29 et 25 ans que j adore et me dire dans ma petite tête, je n'ai rien fait de mal les enfants j'aime les garçons.<br /> Ne crois tu pas que l on a pas assez souffert Paul. Depuis ton petit on m'a fait "chier" avec cette différence que je ne comprenais pas. J'ai fait comme tt le monde, suivre le standart imposé ,<br /> être marié puis père de famille, élevé mes enfants et les écoutés.<br /> Aujourd'hui je n en peux plus et j'ai supprimé beaucoup de projets que nous avions en commun ne sachant plus quel chemin nous allons prendre. Elle trouve que j'ai changé, que mon attitude envers<br /> elle n'est plus la même et pourtant je l ai aimé. Pourquoi ce changement?<br /> Nous ne sommes plus en harmonie depuis quelques années (harmonie sexuelle, idée,optique de vie).<br /> Ces années de solitude dans mon couple où j'ai compris pas à pas , gravi marche par marche et je suis loin de mon palier de stabilisation, que j'étais homo avec une réponse sur mes<br /> attitudes, mes rêves, mon viol consenti comme me la fait remarquer ma psy depuis mon enfance.<br /> Maintenant je le sais et je suis heureux de revivre. Je le partage avec mes amis sur Paris.<br /> <br /> <br /> Cath m a privé depuis plusieurs annees de l' Amour charnel , la source même de la vie. Je l ai retrouvé recemment dans les bras d'un garçon que j'aime et pourtant je sais que ce chemin ne<br /> sera pas éternel. Je vis des instants présents d'une rare intensité et j'ai temps de chose à rattraper. Je ne veux pas que l'on me juge et je ne l'autorise pas. Maintenant je me prépare à dire la<br /> vérité pour trouver mon bonheur. Je dois le faire pausement sans violence.<br /> Même si elle est responsable, elle n'est pas coupable. Elle ne savait pas et moi non plus. La vie, les relations, notre travail et l'endroit où je vis professionnellement nous ont éloignés.<br /> Alors Paul que fait on a ton avis?<br /> <br /> <br /> Nous avons déjà trahi nos épouses par notre identité, nos enfants, peut être détruit partiellement une vie de 33 années par nos envies, nos plaisirs avec d autres garcons, c'est déjà fait Paul,<br /> involontairement mais on l'a fait comme moi et je ne vais pas rougir.<br /> Pour finir Paul nous sommes des garcons respectables et je te dis a nouveau , on a rien de fait de mal sinon d aimer un garçon. Aloirs je te conjure, ne fais pas de connerie, tu n'as pas le<br /> droit. Aimer n'est pas interdit.<br /> Je t'embrasse. N hésité pas à échanger avec moi. Es tu sur Paris.<br />
Répondre
P
<br /> Bonsoir à JIJI8675 (tu as réagi il y a 4 jours à mon commentaire porté sur le témoignage de Ricou).<br /> <br /> <br /> Bonsoir Trégor, Ricou et Cyrille, Bonsoir à tous.<br /> <br /> <br /> Hormis les circonstances, la chronologie des découvertes et des questionnements, j'en suis  au même stade que vous, et peut-être plus proche encore de celui de JIJI8675, car comme<br /> toi, je suis paumé en dépit d'un immense chemin vers... l'acceptation de soi parcouru. Parfois... souvent, me reviennent à l'esprit les mots douloureux que mon épouse exprimait après mes aveux...<br /> Une délivrance pour moi certes immense, mais un acte égoïste puisque destructeur. J'ai détruit son passé, son présent, son avenir. Son chagrin est constant, sa colère étouffée parfois mais<br /> violente lorsqu'elle explose, par période, après de longues journées où je m'absente pour le travail, de longues journées où elle imagine son homme dans toutes les situations les plus obscènes ou<br /> scabreuses avec d'autres hommes.... Ses reproches me déchirent comme des sabres, me saignent douloureusement comme des harpons. J'ai beau essayer de me justifier, de la rassurer pour qu'elle<br /> cesse d'imaginer les pires déviances, j'ai beau essayer de lui faire comprendre que j'ai besoin d'un complément sexuel pour être en phase avec moi-même mais la confiance est définitivement rompue<br /> entre nous. Par période elle accepte (dirons-nous) et ça va mais tout reste latent. Parfois ça nous ronge comme un acide, ça me ronge jour et nuit.... je ne dors plus sans<br /> somnifères.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Il y a près de deux ans, j'étais à deux doigts de me jeter d'un pont en attendant l'arrivée d'un train de nuit. Elle venait de découvrir ma liaison avec un homme, marié lui aussi... J'ai lancé<br /> des appels à quelques potes, en vain puis l'un d'eux m'a rappelé in extremis lorsque j'étais sur le pont, j'ai éclatté en sanglots. Son appel m'a sauvé la vie, je suis rentré comme on retourne en<br /> enfer. Le temps est salutaire, il m'a aidé à surmonter et à aller de l'avant. Et nous avons eu à nouveau de belles périodes avec mon épouse, notre complicité et notre amour retrouvés... jusqu'à<br /> la crise suivante, moins violente... puis des vacances de rêve, des nuits torrides... jusqu'à la crise suivante, et la suivante....<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Tel que je le disais au début, je suis paumé car je ne sais pas moi-même ce qui ferait réellement mon bonheur. Vivre avec un homme? Impossible de me l'imaginer, jamais je ne l'ai désiré pas même<br /> dans mon fort intérieur. Le grand amour? Je l'ai vécu intensément avec ma femme. Je l'ai redécouvert avec cet homme marié, magnifique, intense. Mais comme moi, il<br /> est très attaché à sa famille, notre équilibre vital. Des plans sans lendemain? Depuis quatre ans avec un réseau de "réguliers", mariés pour la plupart, des potes de correspondance, des amis<br /> au fil du temps mais toujours hors milieu. Bref, je suis paumé parce que je constate à quel point ma double vie est éphémère et qu'elle le sera sans doute toujours. Paumé parce que cet éphémère<br /> contribue néanmoins à mon équilibre retrouvé alors qu'il détruit ce que nous avons érigé de plus beau, de plus important avec mon épouse, l'harmonie d'une famille, la stabilité<br /> d'un foyer, un nid d'amour....<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Je suis paumé lorsque je lis la détresse de certains hommes qui, en dépit de leur libération dans et pour la vérité, ne trouvent pas l'âme soeur, le bonheur, l'homme dont ils rêvent<br /> inlassablement... Combien de coups de foudre ne sont-ils pas réciproques... Combien d'attente et de cabrioles pour retrouver son bien-aimé quelques heures seulement... toutes les deux, quatre ou<br /> six semaines... Combien de déceptions et de désillusions avec ces beaux parleurs volages... L'homme n'est-il pas un chasseur inné, égoïste dans sa quête de plaisirs charnels? ET de fait un<br /> amant est-il fiable? Le suis-je moi-même??? Suis-je entrain de rattraper le "temps perdu" s'il en est? Ou entrain d'obéir à une nouvelle libido d'adolescent attardé? Suis-je sous<br /> l'emprise du démon de minuit avant que l'horloge biologique ne me rappelle à l'ordre???.... Qui et comment serais-je à 60, 70 ans... Heureux?<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Je suis paumé pour toutes ces raisons, toutes ces questions sans réponse, pour toutes les inconnues que cela suppose, pour tout le mal que je fais et peut-être aussi pour tout le mal que<br /> je ME fais en imaginant le faire pour un bien... Lequel au juste? je ne sais plus!!<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Et vous?<br /> <br /> <br /> Avec toute mon amitié et mon empathie pour ce que vous vivez...<br /> <br /> <br /> Paul<br />
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T
<br /> Salut Cyrille,<br /> <br /> <br /> Je suis entièrement d'accord avec toi car c'est avec l'aide de ce forum que j'ai réussi à prendre ma décision. Mais que de temps perdu! Que de souffrances! J'ai "perdu" du temps à me poser<br /> toujours les mêmes questions sur le bien fondé de mes désirs, de mon souhait d'être moi! Alors qu'il était évident qu'on ne pouvait vivre ainsi dans le mensonge, sous peine de s'aigrir, de tomber<br /> malade ou de finir sa vie avec des regrets de ne jamais avoir été soi même. Là se trouve la raison de mon langage un peu brutal ! Je ne veux qu'ils perdent des années à se poser des questions<br /> alors que la réponse est évidente. Je l'ai compris où des collègues, des amis , Ricou du forum et d'autres m'ont ouvert les yeux.<br /> <br /> <br /> Amitiés<br /> <br /> <br /> Trégor<br />
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T
<br /> Bonjour à vous 2,<br /> <br /> <br />  moi aussi, j'a eu le même vécu que vous deux. Marié, deux enfants autonomes et cette attirance pour les mecs que j'avais soigneusement occultée qui me revient à 50 ans. J'ai connu des mecs<br /> comme si je voulais rattraper le temps perdu et j'ai trouvé le vrai amour. Pendant 8 ans, nous nous sommes rencontrés tous les jours (il habitait à 500 ms de chez moi et il m'a attendu! Moi,<br /> tiraillé entre le devoir conjugal (le mariage) et cet amour sincère et merveilleux. J'en ai souffert physiquement et moralement jusqu'au jour où j'ai enfin réussi à tout dire à ma femme; Dès<br /> lors, avalanche de haine et de méchanceté de la part d'une femme très praticante. Nous sommes en instance de divorce et je vis avec lui et nous partageons ce bonheur. nous avons une petite maison<br /> en campagne et nous vivons dans la vérité. Tous mes maux ont disparu. J'ai encore des moments où je culpabilise mais nous avançons. Je pense qu'il y a un moment où il faut prendre LA décision.<br /> Soit se taire et rester sans s'apitoyer sur son sort, soit prendre son courage à deux mains et partir. Cette deuxième possibilité évite de continuer à mentir et d'avoir des regrets! Conclusion =<br /> partez et vivez ou restez et taisez vous!!<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Amitiés<br />
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C
<br /> <br /> Tu sais Tregor combien je me réjouis avec toi de ton nouveau bonheur et je comprends que tu encourages les gays-encore-mariés à faire le pas de la séparation et d'une nouvelle vie. Surtout que tu<br /> te dis peut-être comme moi que si c'était à refaire tu te séparerais de ta femme plus tôt. Ceci dit, chacun son chemin, chacun le temps qui lui est nécessaire pour faire ce chemin-là. Venir ici<br /> exprimer ce que l'on ressent, ses doutes, ses questions, ce n'est pas s'apitoyer. Ici, c'est un lieu où on peut se permettre de dire "Je n’ai pas [pas encore?] le courage et la force de tout<br /> avouer". Bises<br /> <br /> <br /> <br />
J
<br /> Pour Pascal<br /> <br /> <br /> Je voulais te remercier pour ce délicieux commentaire, une partie de notre vie. Actuellement dans ma thérapie d'acceptation, je sais qui je suis et comme je le disais je n'ai plus honte.<br /> Actuellement tout se bouscule. J'ai 53 ans et depuis que je vis professionnellement sur Paris, je réalise pas à pas mes attentes, même si parfois je peux me bruler les ailes. Pour moi rencontrer<br /> un garçon, si un jour de on veut de moi, c'est du partage, de l'amour, avoir les yeux qui brillent, enfin être amoureux et me donner l'espoir d'exister. Mercredi je suis aller au Marais pour<br /> prendre un pot, seul malheureusement, à l'Open Café bar branché gay et la le flop, je n'y suis pas arrivé. Je n'étais pas encore capable de franchir ce cap et pourtant. Je suis parti Aux<br /> Marronniers, petit restaurant dans le Marais très sympa, et à cet endroit virvoltait des couples, des amis en majorité gay. J'observais et la tu vois Pascal, les gestes d'amour sont les mêmes que<br /> pour les hétéros. Alors il faut arrêter de ranger les humains dans des cases. Si tu savais à ce moment là, j'aurais voulu connaitre ce soupçon de  bonheur. <br /> <br /> <br /> J'ai lu et relu ton témoignage et j'essaye d'analyser. Mon épouse et moi nous avons partagé de merveilleux moments et les enfants ont bercé notre vie. Aujourd'hui nous évoluons différemment, de<br /> l'amour nous sommes passé à de l'amitié et les gestes d'amour sont plus rare. Les activités professionnelles de chacun ont tous détruits depuis que les enfants sont partis et nous nous sommes<br /> perdus. Alors pourquoi un garçon?. Il ne faut pas se mentir mais je me dis pourquoi moi!!. <br /> <br /> <br /> Auparavant ce désir était latent. Je faisait du sport (athlétisme, aviron) et des corps très athlétiques, j'en ai croisé mais je faisais comme tt le monde, le standart. A ce jour je poursuis ces<br /> activités et je m'entretiens pour plaire un jour mais à qui. Mon épouse me regarde de temps en temps plus préoccupé par son travail et la vie de nos enfants (29 - 25) et je suis comme une potiche<br /> qui attend. <br /> <br /> <br /> Il y a deux jours après un appel , nous nous sommes fortement expliqués et des échanges sur notre avenir ont fusé. Avant je ne pouvais pas mais aujourd'hui je n'ai pas le choix. Ce qui me<br /> pertube, c'est l'amour que j'ai pour mes enfants surtout mon fils qui m'idolâtre. Je ne veux pas les faire souffrir. Quel dilem !!. <br /> <br /> <br /> Je vais essayer de me construire une vie mais je connais pas le chemin mais je veux vivre et non survivre.<br /> <br /> <br /> Merci Pascal. Si tu souhaites me contacter je serais disponible.<br />
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