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Il m'a fallu du temps pour accepter mon homosexualité. J'avais alors 35 ans, j'étais marié, des enfants. Ce n'est pas une situation simple... J'ai fait des rencontres, je me suis documenté, pour comprendre ce qui m'arrivait... Echanger avec des personnes dans ma situation. Comprendre comment j'ai pu me cacher la vérité à ce point pendant toutes ces années? Alors que je connaissais mes désirs, que j'avais tous les éléments pour comprendre qui j'étais. J'ai rassemblé ici témoignages, références, réflexions, poèmes... Si ça peut être utile..
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Bonne lecture ...
Cyrille
Pour m'écrire / témoigner:
cyrille (escargot) un-chemin-d-acceptation-de-soi.com ou formulaire de contact
"Il est préférable d'affronter une fois dans sa vie un danger que l'on craint que de vivre dans le soin éternel de l'éviter."
Marquis de Sade
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Combien d’heures ai-je passées, ado, à rêver d’un copain dont j’aurais pu prendre la main? S’autoriser à en rêver, seulement en rêver… Et aujourd’hui, tomber sur ce poème qui me parle de lui : (extrait)
Je t'imagine blond, comme moi j'étais brun, tu aurais les yeux bleus, les miens sont noirs. Nous aurions partagé tous nos secrets. Devant toi, j'aurais pu apparaître comme j'étais, être ce que je suis, sans me cacher. Tes dents blanches, ton sourire, ton parfum, et poser tendrement mon front sur ta poitrine, sur toi, me reposer...
Mais tu n'es pas venu.
Non, tu n'es pas venu. Pas venu, quand, aux douches du lycée, je regardais le mur et me mordais les joues presque à les transpercer, uniquement pour ne pas bander.
Pas venu quand, les plus beaux et les plus virils, pour faire comme tout le monde, employaient des mots comme "pédé", "tapette", "tarlouze", dès que quelqu'un ou quelque chose était différent.
Pas venu, quand tel un Saul de Tarse, j'approuvais quand un "sale pédé" se faisait emmerder, pousser ou tabasser, tenant les sacs et approuvant apparemment la curée. Pour ne pas sembler différent.
Deadmansad: Tu n'es pas venu
Je vous invite à lire ce poème en entier sur le site de l'auteur. Je me suis également retrouvé dans l'article On se la montre? qui ne peut pas vous laisser indifférent... Moi, ça m'a rappelé un certain Pierre...
On se réveille, un matin, on comprend que l'on est passé
à côté de soi-même, que par peur, par paresse, par souffrance aussi,
on ne s'est jamais accepté...