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Il m'a fallu du temps pour accepter mon homosexualité. J'avais alors 35 ans, j'étais marié, des enfants. Ce n'est pas une situation simple... J'ai fait des rencontres, je me suis documenté, pour comprendre ce qui m'arrivait... Echanger avec des personnes dans ma situation. Comprendre comment j'ai pu me cacher la vérité à ce point pendant toutes ces années? Alors que je connaissais mes désirs, que j'avais tous les éléments pour comprendre qui j'étais. J'ai rassemblé ici témoignages, références, réflexions, poèmes... Si ça peut être utile..
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Bonne lecture ...
Cyrille
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"Il est préférable d'affronter une fois dans sa vie un danger que l'on craint que de vivre dans le soin éternel de l'éviter."
Marquis de Sade
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Oliver Hermanus dépeint dans Beauty un homo refoulé, marié, homophobe, raciste et criminel, bref, détestable. Pour citer la critique de Télérama: « Avec des personnages tous plus odieux les uns que les autres et des décors d'une froideur artificielle, le cinéaste charge tellement la barque qu'on finit par se demander pourquoi il s'est infligé - et à nous, au passage - une telle torture.»
Un regard plus empathique sur ce qui amène des hommes à renier leurs propres désirs aurait certainement permis un film plus constructif, plus chaleureux, plus humain…
Je vous livre également un extrait d’une critique du film par le sieur De Luxe trouvée sur le forum et-alors.net:
« Je l'ai vu et je l'ai trouvé très très très très lent, mais lent de chez lent, d'une lenteur au delà de la lenteur, proche de l'immobilité absolue. Du coup quand il se passe quelque chose, ça tape, effectivement.
Ensuite, c'est une histoire très intéressante, c'est de belles images, ça vaut le coup d'être vu, mais il faut avoir conscience du fait que pendant la première partie, on va vraiment devoir lutter contre le sommeil, on va atteindre un degré d'ennui vraiment exceptionnel, et que c'est une expérience intéressante par son caractère extrême.
Bon, évidemment, j'exagère un peu, mais le réalisateur a fait un usage vraiment excessif des longs plans fixes sur des éléments du paysage ou sur des visages immobiles, ce qui donne cette impression de lenteur ; en fait, c'est un procédé qui se justifie à mon sens dans la deuxième partie, mais au début du film on ne comprend pas vraiment l'intérêt et on s'ennuie.
Donc allez le voir en sachant que c'est expérimental, en prenant du café avant la séance et des chewing-gums au guarana pendant, ne soyez pas découragés par la lenteur du début car ensuite ça pète.
Pour ce qui est de l'histoire, c'est un gros porc blanc, raciste, homophobe et pourtant homo, en Afrique du Sud; il baise avec d'autres gros porcs blancs racistes et homophobes, clandestinement, parce que dans son milieu ça ne se fait pas d'être homo. Il est confronté au fils d'un de ses amis qui est plus ou moins candidat à épouser sa fille; il en tombe fou amoureux; le jeune homme incarne la nouvelle génération sud-africaine, plus libre, pas raciste; choc culturel et pétage de plombs très grave: ça se passe hyper mal, le gros porc commet un crime immonde qu'il passera le reste du film à essayer d'expier.»