cheminement
témoignages
cogitations
bonus
un forum pour échanger
marié et homo: mon parcours

des textes qui m'ont aidé

des poèmes

s'accepter homo

Marié mais gay: choisir?

Père divorcé gay: être enfin soi!

Amant d'un homme marié



Marié et homo, je fais quoi de ma vie? Mes réflexions, mes choix...

être gay

être bisexuel

coming-out



films

romans

billets selon l'humeur



forum ex hétéros


Un chemin d'acceptation de soi

 

bonheur de sortir du placard

Il m'a fallu du temps pour accepter mon homosexualité. J'avais alors 35 ans, j'étais marié, des enfants. Ce n'est pas une situation simple... J'ai fait des rencontres, je me suis documenté, pour comprendre ce qui m'arrivait... Echanger avec des personnes dans ma situation. Comprendre comment j'ai pu me cacher la vérité à ce point pendant toutes ces années? Alors que je connaissais mes désirs, que j'avais tous les éléments pour comprendre qui j'étais. J'ai rassemblé ici témoignages, références, réflexions, poèmes... Si ça peut être utile..

Si vous souhaitez pouvoir accéder à ce site même en cas de changements dans l'hébergement, merci d'enregistrer cette adresse: poemesgays.over-blog.org

Bonne lecture ...

Cyrille

Pour m'écrire / témoigner:

cyrille (escargot) un-chemin-d-acceptation-de-soi.com ou formulaire de contact

Aller à l'accueil du blog

Plan du blog

 

Abonnez-vous

pour être averti des nouveaux articles publiés.
 

"Il est préférable d'affronter une fois dans sa vie un danger que l'on craint que de vivre dans le soin éternel de l'éviter."
Marquis de Sade

_____________________

SOS Amitié - Un mal des mots- 0238622222

_____________________

Liens sur le thème

"ex hétéro"

 

_____________________

recherche sur le blog par mot-clé

 

 

_____________________

Erotique gay

Quand ça sent fort le mâle! - Nouvelles érotiques gays bien sales

 

_____________________

Rechercher un mot sur le site ...

Partages entre nous (vos commentaires)

Vous pouvez échanger avec les autres lecteurs du blog via les commentaires. Voici les dernières discussions actives:
 
Salut,
Je vis la même chose mais du point de vue de ton compagnon. Je comprends que ce soit douloureux pour toi.
En fait, je crois que le but n'est pas de souffrir dans une relation mais au contraire que cette relation te permette de vivre vraiment et de t'y sentir bien, de t'y sentir reconnu et en sécurité.
A mon sens, vous avez besoin de discuter tous les 2, tous les 3 et aussi d'exprimer vos besoins respectifs, vos limites... en espérant que vous trouviez un chemin qui vous convienne, à vous deux, à vous 3 (puisque vous êtes 3 dans cette barque).
Prends soin de toi. Tu dois avant tout penser à toi et à ta santé dans cette relation.
 
Bonjour
Beaucoup de commentaires ici me rappellent ce qu’est ma vie.
40 années de double vie, 3 beaux enfants et 3 petits-enfants, j’ai 63 ans.
J’ai sacrifié mes désirs , j’ai joué mon rôle de mal hetero avec au fond de moi la honte d’être « pas normal «.
Mais finalement je m’aperçois que je ne suis pas seul.
Mais maintenant je pense que pour moi c’est peine perdue d’espérer rencontrer enfin ces bras virils dans lesquelles je pourrais me blottir.
Rencontrer enfin quelqu’un et savoir que lui aussi pense à moi.!
Bon courage à vous tous.
Alain
 
Plus de 10 ans ont passé sur mon témoignage et me revoilà, heureux, épanoui, comblé.
Le chemin est long, il est sinueux, difficile, inévitable...
Surtout, il en vaut la peine !
Après de longues périodes, hantées par le doute et la culpabilité, j'ai franchi le pas. J'ai "avoué", plutôt partagé avec celle qui était mon épouse, ce que je vivais.
Elle s'est montrée attentive, respectueuse, intelligente.
Nous no
us sommes quittés quelques mois après. Elle est devenue après un temps nécessaire de "digestion", ma meilleure amie.
La maman de nos enfants et la seule femme de ma vie, est pour moi précieuse.
Depuis lors, je partage mes jours avec mon époux, charmant et aimant, coquin et câlin. Nous nous sommes rencontrés et ne nous sommes plus jamais quittés, voici déjà plusieurs années.
Notre vie d'avant nous a construit, elle nous a permis d'être ce que nous sommes aujourd'hui. Je partage avec lui ce que seuls les hommes comme vous, lui et moi peuvent comprendre.
Je vous souhaite de vous réaliser, d'être enfin vous.
Croyez-y, la plénitude est au bout du chemin !
Carpe Diem...
 


Princes charmés-Contes gay

Il était une fois, par delà les montagnes, à la lisière de la Forêt sans Fin, un garçon qui vivait dans une chaumière avec sa mère, son père et ses frères et soeurs. C’était l’hivers, l’hivers le plus froid qu’avait jamais vu le garçon, le plus froid jamais vu dans cette contrée connue pour la froideur de ses hivers, et ce garçon n’avait pas de bois pour se chauffer. Il y en avait pour ses frères, qui ressembleraient à leur père quand ils seraient grands et pour ses soeurs, qui ressembleraient à leur mère quand elles seraient grandes. Mais pour ce garçon, qui ne ressemblerait à personne lorsqu’il serait grand, il n’y en avait pas.

 

Un matin le garçon s’éveilla avant l’aube. La nuit avait été plus froide encore que les précédentes et une couche de givre recouvrait ses couvertures. Le garçon décida d’aller ramasser du bois pour ne plus passer de pareille nuit. Il se vêtit et quitta la chaumière quand tous dormaient encore, tirant son traîneau derrière lui par les champs enneigés puis sous les premiers arbres de la forêt. Tout était gelé et silencieux et, comme l’hivers était si rude, on ne trouvait pas beaucoup de bois. Le garçon s’aventura plus loin dans la sylve, ramassant quelques brindilles par-ci, une pomme de pin par-là, une branche même parfois, et, peu à peu, il emplit son traîneau.

 

Quand il eut assez de bois, il avait si froid et avait marché si longtemps qu’il décida d’allumer un feu sur place. Il balayait la neige quand soudain le soleil, qui s’était levé entre temps, fit briller quelque chose à ses pieds. Le garçon vit qu’il s’agissait d’une clef, une clef d’or qu’il ramassa vivement. Il la lança en l’air et la rattrapa.

 

- Elle est à moi, dit-il en riant.

 

Et la clef se mit à étinceler au soleil, comme si elle riait avec lui.

 

Au bout d’un moment, il se dit que là où se trouvait une clef se trouvait forcément une serrure à ouvrir. Il balaya la neige tout autour de lui, puis, ne trouvant rien, entrepris de creuser le sol. Oh, comme la terre était dure, plus dure que la pierre, plus dure que l’acier, alors que le garçon ne disposait pour creuser d’autres outils que ses mains. Il creusa très longtemps et, dès qu’il se sentait fatigué ou découragé, il tirait la clef de sa poche, contemplait la promesse qu’elle contenait et reprenait son labeur, ragaillardi.

 

Enfin, il découvrit un petit coffre en fer qu’il tira de l’étreinte glacée du sol. Il le tourna entre ses mains, cherchant une serrure à priori inexistante. Mais le garçon était patient et finit par la trouver, si minuscule qu’il ne l’avait d’abord pas vue. Il y introduisit la clef et la fit tourner. A présent, il nous faut attendre qu’il finisse d’ouvrir son coffre et en soulève le couvercle pour savoir quelles merveilles il recèle et à quel point ces merveilles ont changé sa vie.

Peter Cashorali in Princes charmés-Contes gay chez H&O

 

commentaires