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Il m'a fallu du temps pour accepter mon homosexualité. J'avais alors 35 ans, j'étais marié, des enfants. Ce n'est pas une situation simple... J'ai fait des rencontres, je me suis documenté, pour comprendre ce qui m'arrivait... Echanger avec des personnes dans ma situation. Comprendre comment j'ai pu me cacher la vérité à ce point pendant toutes ces années? Alors que je connaissais mes désirs, que j'avais tous les éléments pour comprendre qui j'étais. J'ai rassemblé ici témoignages, références, réflexions, poèmes... Si ça peut être utile...
Je vous propose de commencer par lire quelques mots sur mon parcours
Si le sujet de l'acceptation de sa propre homosexualité vous intéresse, voici deux textes qui m'ont aidé:
Si vous aimez la poésie, c'est ici
Le reste du blog, je vous laisse le découvrir par vous même... Le site est présenté de façon particulière, les touts derniers articles sont là
Si vous souhaitez pouvoir accéder à ce site même en cas de changements dans l'hébergement, merci d'enregistrer cette adresse: poemesgays.over-blog.org
Bonne lecture ...
Cyrille
Pour m'écrire / témoigner:
cyrille (escargot) un-chemin-d-acceptation-de-soi.com ou formulaire de contact
"Il est préférable d'affronter une fois dans sa vie un danger que l'on craint que de vivre dans le soin éternel de l'éviter."
Marquis de Sade
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On peut toujours critiquer ce monde, mais il y a un truc qui est bien fait: on sait toujours où est la sortie...
Toute ma vie
J'ai attendu
J'ai pensé comprendre
Je croyais qu'il y avait un chemin clair
Tracé devant moi et qu'il fallait
déchiffrer, défricher
A grands coups d'épée
Avec le grand sabre des mots
Et pourtant je suis toujours
Le même sentier creux et obscur
Qui serpente entre les êtres
Et d'où l'on ne voit rien
De ce qu'il y aurait eu à voir
Je trace en avançant dans le noir
Une piste à peine une allée
Une foulée dans le fouillis des ombres
Anne Percin
Ceux qui, comme moi, sont grands, connaissent le problème. Le problème de se cogner dans le linteau de la porte quand on rentre dans une pièce. J’ai trouvé un jour la maison de mes rêves. Elle était à vendre. Elle était dans mes prix. Il y avait juste ce truc-là: le linteau de la porte dans certaines pièces est trop bas; la chambre à coucher, surtout. Mais je me suis dit: c’est pas grave, je prendrai l’habitude de me baisser. Et je l’ai achetée. J’ai signé, devant notaire. Avec le temps, au fur et à mesure des années, j’ai remarqué cette chose-là. Effectivement, on prend l’habitude de se baisser. C’est pas agréable, mais on baisse la tête et on rentre après. Et puis, il y a des jours, où on est moins attentif, où on est pressé, où on pense à autre chose, et là, on se cogne. Et ça, on s’y fait pas. Jamais.