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Il m'a fallu du temps pour accepter mon homosexualité. J'avais alors 35 ans, j'étais marié, des enfants. Ce n'est pas une situation simple... J'ai fait des rencontres, je me suis documenté, pour comprendre ce qui m'arrivait... Echanger avec des personnes dans ma situation. Comprendre comment j'ai pu me cacher la vérité à ce point pendant toutes ces années? Alors que je connaissais mes désirs, que j'avais tous les éléments pour comprendre qui j'étais. J'ai rassemblé ici témoignages, références, réflexions, poèmes... Si ça peut être utile..
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Bonne lecture ...
Cyrille
Pour m'écrire / témoigner:
cyrille (escargot) un-chemin-d-acceptation-de-soi.com ou formulaire de contact
"Il est préférable d'affronter une fois dans sa vie un danger que l'on craint que de vivre dans le soin éternel de l'éviter."
Marquis de Sade
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Réflexions sur l'homophobie, la fierté gay, la question du genre...
Parce que quelque soit l'âge qu'on a ... C'est pas grave !
Un titre cru et sensible, tellement vrai. Ca me parle, et toi ?
Utiliser cette expression: "Je ne suis pas homophobe, d'ailleurs, j'ai un de mes proches, un très bon ami homo." est caractéristique des personnes qui ont un problème avec l'homosexualité.
1- C'est parce qu'ils éprouvent du ressentiment vis-a-vis des gays qu'ils ont besoin (vis-a-vis d'eux-même déjà) de se rassurer. Aujourd'hui, nombreux sont parmi nos concitoyens ceux qui ont intériorisé à la fois la dévalorisation des homos ET le fait qu'il fallait être tolérant.
2- Cet "ami homo" (qui peut être un ami très proche, un frère, un parent...) est pour eux essentiellement "homo", ils le regardent à travers ce prisme-là, sans plus voir grand chose d'autre de la personne que cet aspect "orientation sexuelle", et ça, c'est vraiment un signe d'homophobie.
Alors que je fais mon coming-out à un gars que je connais depuis peu, celui-ci me sort:
"_ Je me posais justement la question comme tu es un peu effeminé."
Sur le coup j'ai pas réagi, même si ça m'a pas fait plaisir. Je sais que je suis pas une armoire à glace, que j'ai pas la voix très grave, mais ça fait pas plaisir quand même... Et, surtout, ça se fait pas de dire ça à quelqu'un! Sauf s'il est homo, visiblement...
Je me demande... Si j'avais été juif et un peu radin, aurait-il sorti:
"_ Je me posais justement la question, comme tu es un peu près de tes sous."
Je pense pas. Pourtant, c'est pas un gars qui est homophobe, je crois pas. Mais pour lui, ce sobriquet souvent attribué aux homos ("efféminé, folle...") va tellement de soi qu'il serait même surpris je pense de savoir que sa réflexion a été désagréable à entendre pour moi.
intériorisée même par les moins homophobes de nos contemporains.
La difficulté avec cet adjectif de "normal" vient du fait qu'il a deux significations distinctes. Maître Capello ouvre son dictionnaire:
Normal:
1- Qui est conforme à une moyenne considérée comme une norme.
2- Qui ne présente aucun trouble pathologique.
De fait, ces deux significations se mêlent dans le langage courant. Ainsi, quand on va dire d'un comportement qu'il est anormal au sens "différent de celui qui est le plus courant", se mêle un peu du 2ème sens "c'est pathologique". Le langage devient un allié des prescripteurs d'une morale infernale où "on n'a pas le droit d'être différent".
Concernant l'homosexualité, on voit clairement qu'elle est anormale selon la définition 1, et normale selon la définition 2. Ceux qui disent "l'homosexualité est anormale" veulent souvent dire qu'elle est anormale au sens "pas majoritaire", et cela sous-entend plus ou moins également, par le jeu du vocabulaire, que c'est un peu pathologique aussi ...