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Un chemin d'acceptation de soi

 

bonheur de sortir du placard

Il m'a fallu du temps pour accepter mon homosexualité. J'avais alors 35 ans, j'étais marié, des enfants. Ce n'est pas une situation simple... J'ai fait des rencontres, je me suis documenté, pour comprendre ce qui m'arrivait... Echanger avec des personnes dans ma situation. Comprendre comment j'ai pu me cacher la vérité à ce point pendant toutes ces années? Alors que je connaissais mes désirs, que j'avais tous les éléments pour comprendre qui j'étais. J'ai rassemblé ici témoignages, références, réflexions, poèmes... Si ça peut être utile...

 

Je vous propose de commencer par lire quelques mots sur mon parcours

 

 

 

 

 

Puissiez-vous ensuite trouver dans les témoignages reçus des lecteurs des réponses et de l'inspiration sur votre cheminTémoignages: choisir sa vie

 

Si le sujet de l'acceptation de sa propre homosexualité vous intéresse, voici deux textes qui m'ont aidé:

 

s'accepter homosexuel
S'accepter homosexuel (Marina Castañeda)
La honte d'être homosexuel, l'homophobie intériorisée.
La honte d'être homosexuel, l'homophobie intériorisée (Sébastien Chauvin)

 

Si vous aimez la poésie, c'est icimes rêves, mes désirs, mes envies de partir.

 

Le reste du blog, je vous laisse le découvrir par vous même... Le site est présenté de façon particulière, les touts derniers articles sont là

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Vous pouvez échanger avec les autres lecteurs du blog via les commentaires. Voici les dernières discussions actives:
 
Bonjour,
Tres interessant ton texte. Il me rappelle tant mon histoire. J’espère que depuis tu as trouvé une solution. Pour ma part, j’ai fait pas mal d’études, passe des concours, construit une famille avec une femme formidable mais que je ne desire pas. Mes deux grands enfants sont admirables et bien partis dans la vie. Maintenant, il me manque une relation avec un homme, c’est certain. J’ai besoin de ça. Le fait meme d’en parler me retourne, me chauffe tout le corps.
 
Vincent le 19 juin 2020 sur Papa gay mais transparent enfin...Bonjour Franck. J’ai 50 ans et vit a Rennes. Ta femme a les memes qualités que la mienne. C’est incroyable. Elle a énormément fait pour moi, m’a soutenu dans les moments difficiles. De mon cote, je lui ai beaucoup apporte matériellement mais aussi de l’amour puisque nous avons eux grands enfants maintenant cases. Il y a toutefois ce tabou de l’homosexualite, dont on ne parle pas mais dont elle se doute. Moi, j’ai fait le choix de me barricader moralement et de n’en faire état a personne.
 
Vincent le 19 juin 2020 sur Est-ce que je suis gay? Comment savoir? Un test?Je suis gay. Qu’est ce que cela signifie?
AUjourd’hui après 25 ans de marriage, cela ne fait pas l’ombres d’un doute. J’ai refoule ca toute ma vie, et aussi parce que j’ai eu beaucoup de joie avec ma famille, de tendresse avec ma femme Qui est d’une patience infinie. Cela dit, les choses sont tres claires : lorsque je vois un garçon qui me plait, je suis retourne. J’ai envie de m’approcher de lui, de sentir son odeur, de toucher ses cheveux, de lui dire a l’oreille: j’ai envier de toi.
J’ai eu une premiere relation homo vers 14 ans avec un camarade de classe, Alexis. Ses grands yeux bleus étaient profonds et mystérieux, son visage était doux et suave, sa voix était déjà grave et rauque, son âme était pleine de bonté et d’insouciance.
 
Vincent le 17 juin 2020 sur Bonjour, je m’appelle Noël, 42 ans, marié, papa de 2 enfants et homosexuel, voilà le début de mon histoireBonsoir Noel, nathanael, cher tous,
Je viens de m’inscrire sur ce blog, que je cherchais. Il convient parfaitement a ma situation et je suis si heureux de vous lire tous. Ton histoire me touche Noel car je sens la souffrance t’envahir, celle qui m’étaient déjà depuis tant d’années. C’est insupportable. Je suis marie a une femme que j’aime et j’ai 2 filles fantastiques, autonomes, intelligentes avec une bonne situation. Tou va bien, mon travail est prenant mais si interessant. Mais voila, a 50 ans, 25 ans de marriage, je n’ai presque plus de relations avec ma femme, et lorsque cela arrive, je pense a autre chose, a quelques chose de plus masculin que j‘enlace dans mes rêves. J’ai eu des relations homo passagères, pour assouvir mes désir que j’ai toujours cherche a enfouir. Malheureusement, a present, ce désir d’homme monte en moi comme la lave d’un volcan et je ne peux plus la contenir. A ce moment précis ou je vous écris, je suis Seul, en déplacement, dans ma chambre a rêver d’un ami qui m’écoute, me comprend, réchauffe mon coeur qui bat fort
 

des textes qui m'ont aidé à me comprendre

Comprendre l'homosexualité

 

 

 

Si on ne choisit pas d'être homo, on choisit comment on le vit. J’aime ce passage de Comprendre l'homosexualité de Marina Castañeda:

Le processus de contruction d'une identité homosexuelle est long et difficile

 

                                                                                                        "L'identité [homosexuelle] implique une convergence de désirs, de sentiments, d'actes et de conscience, qui culminent dans une définition et une acceptation de soi comme homosexuel. Or tous ces éléments ne se manifestent pas en même temps, mais généralement à des époques différentes de la vie. Et ils n’apparaissent pas dans le même ordre: chez une personne peuvent surgir d’abord les actes puis le désir, puis l’amour; chez une autre, l’ordre peut être inversé. Il n’y a pas une suite ni une progression dans le temps qui soit commune à tous les homosexuels. Peut-être devrions-nous parler, plutôt, de différentes phases ou degrés dans l’homosexualité, allant des expériences ou désirs isolés, jusqu’à une relation amoureuse et un style de vie ouvertement homosexuels. Ce n’est que lorsque tous les éléments se rejoignent que nous pouvons parler d’une identité homosexuelle: on ne “devient” vraiment homosexuel que lorsqu’on atteint cette congruence interne.

 

Aujourd’hui, le terme “gay” se réfère justement à cette cohérence et à cette acceptation de l’homosexualité (Dans cette optique, un homosexuel qui vit dans le secret n’est pas gay, parce que sa vie publique et sa vie privée ne coïncident pas).”

 

“D’une certaine façon, le fait de dire: “Je suis né comme ça, et je ne peux rien y faire”, simplifie et limite trop un phénomène qui est sans doute bien plus compliqué. Le processus de construction d’une identité homosexuelle est long et difficile; dire en fin de compte que l’on est né comme ça dévalorise le travail que cela implique. C’est comme si on disait, après des années d’études universitaires: “C’est que je suis né intelligent.”
 
 

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Dictionnaire de l'homophobie

 

Je veux partager avec vous quelques extraits de l'article "Honte" du Dictionnaire de l'homophobie (auteur de l'article Sébastien Chauvin, ouvrage réalisé sous la direction de Louis-Georges TIN disponible chez PUF). Vous faire part de cet article qui m'a vraiment permis de comprendre, de donner du sens à ce que j'ai vécu, ressenti. Je vous invite à lire l'article en entier dans l'ouvrage cité (ou sur le site web de Sébastien Chauvin).

 

La honte d'être homosexuel

"A l'instar d'autres groupes stigmatisés, les gais et les lesbiennes sont à bien des égards, des "enfants de la honte". (...) La honte est un sentiment de vulnérabilité universellement accessible, mais non universellement réparti entre les individus et les catégories d'individus. Nous sommes, en théorie, tous égaux devant la honte, mais dans le monde social réel, certains sont plus "égaux" que d'autres.

La honte est un des mécanismes les plus puissants grâce auxquels l'ordre social nous "tient" et nous maintient sous son emprise, que ce soit en empêchant les "normaux" de s'éloigner du "droit chemin" ou en poussant les "anormaux" à se cacher et à rester invisibles, à ne pas reconnaître leur appartenance à telle ou telle catégorie stigmatisée.

Lors des situations souvent douloureuses au sein desquelles est mobilisé, cyniquement ou inconsciemment, par les autres ou par soi-même, le discrédit social lié à l'homosexualité, la sensation physique de la honte s'exprime par des manifestations corporelles de vulnérabilité et d'impuissance comme le rougissement, les sueurs, les tremblements et le malaise. Par ces manifestations, les corps "disciplinés", subitement envahis par le monde, retraduisent le désir urgent et irrépressible de disparaître de la scène sociale (...) Cette émotion se fait d'autant plus intense et cruelle lorsque, comme c'est bien souvent le cas, se surajoute à la honte la conscience de trahir sa honte à l'extérieur- enclenchant alors une spirale infernale qui décuple la puissance du sentiment premier.

La honte est à la fois totale et réductrice. La vision homophobe réduit l'identité homosexuelle à une orientation purement "sexuelle" et fait du sexuel, pensé en termes de "tendances" et de pulsions plus ou moins associées à l'animalité, l'origine de toutes les actions et de toutes les pensées des gais et des lesbiennes. Leur être tout entier se retrouve identifié à une "pulsion perverse". C'est pourquoi l'homophobie ne les considère pas simplement comme des anormaux, mais en fait aussi et surtout comme des impudiques. 

Sentiment d'être réduit à une pulsion, face à une société dans laquelle le "processus de civilisation" tend précisément à refouler l'ordre de l'organique et du pulsionnel dans la sphère de l'intime et du privé, la honte homosexuelle a un rapport privilégié avec le sentiment d'être sale et d'être sale en public, c'est-à-dire dans une situation inappropriée et choquante.

La honte (...) est la manifestation d'une forme "d'allégeance corporelle" des homosexuels à l'idée que ce qui est révélé sur eux (ou ce qui menace de l'être) renvoie à quelque chose de fondamental pour la définition de leur caractère, et que ce "quelque chose" devrait ou aurait dû rester caché. Plus radicalement, la honte extorque au sujet homosexuel la croyance au mythe qu'il y a bien, dans les plis de son corps ou dans les profondeurs de sa conscience, un "quelque chose" à cacher ou à révéler: ce dont précisément il est invité à avoir honte."


 

De la honte à la fierté

Ainsi, si la fierté a encore plus de sens pour les gais et les lesbiennes que pour les Noirs, à qui historiquement ils empruntent le concept, c'est que leur invisibilisation par la honte a été l'un des principaux moyens par lesquels s'est exercé sur eux la domination symbolique. La construction de l'identité "gaie", tant au plan personnel que collectif, travaille précisément à résister à  ce mécanisme: la gay pride vise d'abord une réappropriation de l'identité homosexuelle qui renverserait le stigmate en fierté, aussi bien privée que publique, désarmant l'injure initiale en revendiquant "tête haute" l'identité originellement assignée par la société homophobe (...). Une communauté gaie et lesbienne mobilisée sert non seulement de levier aux mobilisations politiques, mais aussi, plus quotidiennement, de refuge protecteur permettant aux homosexuels de se reconstruire à l'écart des hiérarchies dominantes qui, lorsqu'elles sont intériorisées et retournées sur soi, engendrent précisément la honte et la haine de soi.

C'est la honte qui nous constitue, c'est elle encore qui nous rassemble: entrer dans la honte, c'est tout à la fois déjà reconnaître ce que l'on est, qui l'on est, et de qui l'ordre social homophobe nous rend objectivement solidaires, malgré nos réticences initiales.(...) De même que la fierté porte en elle sa généalogie honteuse, la honte, lorsqu’elle est assumée vraiment, lorsqu’on cesse d’avoir "honte d’avoir honte", enferme une sorte de fierté paradoxale. Cette honte orgueilleuse, explique Didier Eribon, pourrait constituer "le point de départ et d’appui d’une réinvention de soi". En nous mettant au monde comme des êtres aliénés ou "assujettis", la "honte gaie" enfermerait donc déjà, comme en négatif, mais déjà plus qu’en négatif, quelque chose comme notre liberté."

 

 

 

clefs b

 

 

 

 

 

 

 

 

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serre ton bonheur

  

"Impose ta chance, serre ton bonheur et va vers ton risque. A te regarder ils s’habitueront." René Char

 

"Quels risques avez-vous pris dans votre vie?" Si vous pensez "aucun", vous avez probablement de quoi vous lamenter. Comment se réjouir en effet d'un parcours où l'on ne s'est jamais exposé, mesuré aux difficultés, à l'inconnu?

 

"Il meurt lentement, celui qui devient l'esclave de l'habitude, celui qui ne prend pas de risques, pour réaliser ses rêves" Pablo Neruda

 

Les risques peuvent dessiner une topographie intérieure. Plus on ose les traverser, plus on a de chance de gagner en confiance en soi. "C'est un processus dynamique qui augmente ou régresse suivant ce que nous vivons", conclut Isabelle Filliozat. Entendez: plus vous osez, plus vous gagnez en confiance en vous, et plus vous oserez...

 

Extrait de "Eloge de l'audace" par Pascale Senk in magazine Psychologies n°250 p142-144

 

Merci à Nicolas et Hervé

 

Source image: Pegasus 83