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Un chemin d'acceptation de soi

 

bonheur de sortir du placard

Il m'a fallu du temps pour accepter mon homosexualité. J'avais alors 35 ans, j'étais marié, des enfants. Ce n'est pas une situation simple... J'ai fait des rencontres, je me suis documenté, pour comprendre ce qui m'arrivait... Echanger avec des personnes dans ma situation. Comprendre comment j'ai pu me cacher la vérité à ce point pendant toutes ces années? Alors que je connaissais mes désirs, que j'avais tous les éléments pour comprendre qui j'étais. J'ai rassemblé ici témoignages, références, réflexions, poèmes... Si ça peut être utile..

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Bonne lecture ...

Cyrille

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Vous pouvez échanger avec les autres lecteurs du blog via les commentaires. Voici les dernières discussions actives:
 
Ben le 18 décembre 2023 sur Je suis gay et je vis une histoire d'amour avec un homme marié
Salut,
Je vis la même chose mais du point de vue de ton compagnon. Je comprends que ce soit douloureux pour toi.
En fait, je crois que le but n'est pas de souffrir dans une relation mais au contraire que cette relation te permette de vivre vraiment et de t'y sentir bien, de t'y sentir reconnu et en sécurité.
A mon sens, vous avez besoin de discuter tous les 2, tous les 3 et aussi d'exprimer vos besoins respectifs, vos limites... en espérant que vous trouviez un chemin qui vous convienne, à vous deux, à vous 3 (puisque vous êtes 3 dans cette barque).
Prends soin de toi. Tu dois avant tout penser à toi et à ta santé dans cette relation.
 
Alain le 12 décembre 2023 sur j’aimerais rencontrer un homme, marié comme moi
Bonjour
Beaucoup de commentaires ici me rappellent ce qu’est ma vie.
40 années de double vie, 3 beaux enfants et 3 petits-enfants, j’ai 63 ans.
J’ai sacrifié mes désirs , j’ai joué mon rôle de mal hetero avec au fond de moi la honte d’être « pas normal «.
Mais finalement je m’aperçois que je ne suis pas seul.
Mais maintenant je pense que pour moi c’est peine perdue d’espérer rencontrer enfin ces bras virils dans lesquelles je pourrais me blottir.
Rencontrer enfin quelqu’un et savoir que lui aussi pense à moi.!
Bon courage à vous tous.
Alain
 
Moi le 28 juin 2023 sur Faut-il souffrir pour aimer ou aimer pour souffrir?
Plus de 10 ans ont passé sur mon témoignage et me revoilà, heureux, épanoui, comblé.
Le chemin est long, il est sinueux, difficile, inévitable...
Surtout, il en vaut la peine !
Après de longues périodes, hantées par le doute et la culpabilité, j'ai franchi le pas. J'ai "avoué", plutôt partagé avec celle qui était mon épouse, ce que je vivais.
Elle s'est montrée attentive, respectueuse, intelligente.
Nous no
us sommes quittés quelques mois après. Elle est devenue après un temps nécessaire de "digestion", ma meilleure amie.
La maman de nos enfants et la seule femme de ma vie, est pour moi précieuse.
Depuis lors, je partage mes jours avec mon époux, charmant et aimant, coquin et câlin. Nous nous sommes rencontrés et ne nous sommes plus jamais quittés, voici déjà plusieurs années.
Notre vie d'avant nous a construit, elle nous a permis d'être ce que nous sommes aujourd'hui. Je partage avec lui ce que seuls les hommes comme vous, lui et moi peuvent comprendre.
Je vous souhaite de vous réaliser, d'être enfin vous.
Croyez-y, la plénitude est au bout du chemin !
Carpe Diem...
 
 

Edito de printemps

bourgeonAujourd'hui j'ai envie de vous envoyer plein de bonnes ondes parce que j'ai lu que tous ces changements, ça vous mettait un peu KO.

D'abord, soyez persuadés que ce qui est bon pour vous l'est forcément pour vos enfants et que si dans l'immédiat, ça ne se voit pas parce qu'ils sont chamboulés, un peu perturbés, qu'ils boudent etc , un jour, ça se verra, donc surtout tenez bon. S'ils réagissent mal, vous pouvez les comprendre et le leur signifier mais sans que cela ne vous mette mal à l'aise. Un jour eux aussi pourront faire des choix qui ne reccueilleront pas forcément votre adhésion ni votre enthousiasme. Et bien dites-vous que c'est vous qui leur aurez ouvert la voie et le droit d'être ce qu'ils veulent être, d'être Libres. C'est un super cadeau. Alors plus tard, s'ils vous présentent par exemple un gendre ou une belle-fille qui vous reviennent pas en photo, et bien vous repenserez à ce passage de votre vie et peut-être que du coup, ça vous fera rire.

Ensuite pour ceux qui ne se sentent pas de quitter leur conjoint, ou qui ne sont pas prêt, qui hésitent, chacun son rythme, et chacun ses choix, là aussi soyez persuadés que vos choix sont les meilleurs pour vous au moment où vous les prenez et qu'il ne sert à rien de prendre des décisions qui seraient forcées par pression ou autre. En effet, pour quitter une personne, il faut qu' il y ait tout un ensemble de facteurs qui fait qu'on peut le faire, et pour ça chacun son rythme. Il y a des personnes qui jamais ne quitteront leur conjoint et se contenteront de relations extra-conjugales, si elles sont persuadées que c'est mieux ainsi, et bien oui c'est mieux ainsi. Peut-être un jour n'en seront-elles plus persuadées. Il sera temps alors de faire correspondre leurs aspirations à la réalité.

Pour tous les bilieux du forum et je crois qu'il y en a plein. Surtout de temps en temps, prenez du recul, faites l'exercice de vous visualiser mais de loin, et de voir votre situation de loin aussi. Trouvez tous les arguments pour vous déculpabiliser, c'est hyper important. Parce que de culpabiliser, c'est un cercle super vicieux, parce que les gens le sentent quand vous culpabilisez et du coup ça vous fragilise aussi par rapport à eux, de même, ça peut entrainer une forme de chantage affectif de leur part redoutable car souvent inconsciente. En plus la culpabilité, ça paralyse et ça empêche la créativité donc de trouver des solutions, et l'on reste dans les problèmes ou alors, on perd les énergies vitales. Donc comme l'a déjà dit Val, résistez, ne laissez aucune prise à la culpabilité. S'y adonner, c'est la porte ouverte à des décisions regrettables car ne suivant pas vos intérêts.

Ceux qui vous ont farci le cerveau en vous convainquant que le bonheur des autres passe avant le vôtre, et bien je suis persuadée que c'est une sacrée bêtise. Je ne vois pas comment on rend les autres heureux si soi-même on n'est pas heureux. Ca fait des siècles et des siècles qu'on nous farcit le cerveau que le sacrifice, c'est beau, c'est top, que le sens du devoir vous promet le paradis et bien en attendant de vérifier qu'il y a un paradis au ciel, je préfère faire de ma vie un paradis.

Je ne sais pas bien écrire alors faut m'excuser. Je devrais me taire parce que je m'exprime mal mais comme ça n'a pas l'air de vous déranger, je me sens un peu plus en confiance et je me mets à écrire un peu pour vous encourager. c'est pénible parce que dans ma tête, c'est clair mais après pour mettre en mots, c'est pas hyper facile lol.

Bisous plein d'encouragements.

Et n'oubliez pas de vous faire des compliments parfois sur des choses anodines que vous avez fait mais qui vous ont demandé de gros efforts d'adaptation. Ce n'est jamais une perte de temps que de soigner aux petits oignons sa confiance en soi. Considérez vous comme des marathoniens, vous devez nourrir votre esprit de choses positives et la première du positif est de vous voir comme quelqu'un de bien.

Allez je vous laisse parce que sinon vous allez me prendre pour une religieuse enfuie de son couvent.

Seule

 

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